Mangetsu Admin
Messages : 50 Date d'inscription : 08/05/2015 Age : 139 Localisation : Tout en haut de sa tour de mage, en train de préparer un sortilège d'oubli global
Feuille de personnage Nom: Mangetsu Race: Dystanite : Elémentaire Occupation: Voyageur, Magicien, Vengeur
| Sujet: Les fonds de Tiroirs de Mangetsu (Rp hors SnK) Dim 17 Avr - 22:49 | |
| Ah mon tour de balancer des perso qui n'ont rien à fiche dans ce forum.
Allez, on commence par Adamas Daggerfall. Du Rp Gang.
- Arrêtes on va abîmer nos habits ! - C'est bon. Papa nous en rachètera si on peut plus les porter. « Pfff. Encore, son père » - Moi J'aime pas gâcher mes affaires, et pis c'est pas non-pl… Lane venait de me sauter dessus alors que je tentais de me relever. Je tombais en arrière, emporter par nos poids conjugués. - Mais aïe ! Ton coude ! - Oh mince, désolé Lane, ça va ? - Nan… J'ai trop mal ! « Je lui ai fait mal !? Je l'ai frappé ! » A ces pensées, mon estomac ne trouva rien de mieux à faire que de se tordre tel le torchon d'un domestique. - Hey, tu t'en sortiras pas comme ça, me hurla mon cousin tandis que je filais dans le toilettes les plus proches.
Rendant sa liberté au contenu de mon ventre (c'est à dire, petit déjeuné, collation et déjeuné) au dessus de la cuvette, je réfléchissait à ce qui venais de se passer. Je l'avais frappé. J'avais PU le frapper ! Et mon estomac de se tordre de plus belle. Il faudrait que j'y réfléchisse plus tard, et loin de lui surtout… Les larmes aux yeux, je relevais enfin ma tête, et regardai un instant mes mains, ces mains incapables d'accomplir la seule chose qui me tenait vraiment à cœur. Au creux de celle-ci se trouvais une mèche de cheveux, que j'avais du m'arracher dans ma douleur. Des cheveux bruns clair, ou châtains foncé, et parmi eux quelques cheveux blancs. Je devais ces derniers à mon père, qui arborait lui une crinière immaculée, contrastant avec son teint bronzé. Le fait même qu'il soit mon père était en partie source de tout cela. Il avait épousé ma mère, sœur aînée du père de Lane. Mais vu qu'elle était une femme, la direction de la famille ne lui avait jamais échu et ce fut donc son frère qui en hérita, faisant de Lane le prochain héritier, tandis que moi, j'obtenais le nom de mon père, Daggerfall, me dégradant dans l'ordre de priorité de la famille mafieuse dont ma mère est issue…
Je laissait derrière moi ces sombres pensée pour me composer un visage mi-épuisé, mi-inquiet pour mon cousin, qui m’interpella dès que je revint dans la chambre luxueuse qu'il habitait. - ça va Adamas ? C'est toujours la même chose ? - Hein. Ouais. Et toi ? - C'est bon, j'ai pas mal, me rétorqua-t-il, même si je pouvais toujours dans son regard une espèce de rancune, sûrement vexé que je puisse avoir plus mal alors qu'il avait un peu souffert. « Pauv' fiotte ! » Je dus me retenir, à grande peine, pour ne pas exprimer mes pensées tout haut. Cet idiot précieux ne méritait pas sa place. - Je suis vraiment désolé pour tout à l'heure, j'ai glissé. - C'est bon. Mais tu me filera tu me payera le prochain resto. Sinon c'est vraiment dommage que ce soit incurable ton truc. A chaque fois qu'on peu passer un peu de temps ensemble, tu t'épuises ou tu tombes malade. - Je vis avec. - En même temps tu vas pas mourir pour ça, plaisanta-t-il, se sentant intelligent. - Mouais, bon je dois y aller. - D'accord, à la prochaine. Il n'avait même pas la descendance de penser à me raccompagner à la vue de mon état déplorable. « Quel sale gosse ! » - Fais attention à toi. Je voudrais pas que notre futur chef s'attire des ennuis. - C'est bon j'ai de gardes du corps si je sors et puis Papa pourra retrouver et tuer les gens qui m'ennuient, tu le sais bien. -Oui, c'est vrai. Au revoir Lane. « Qu'est-ce que j'aimerais ne pas le savoir. »
La seule personne qui se soucia de vraiment de mon état fut le majordome qui l’alpaga alors que je pénétrait dans le hall du manoir, avant de sortir : -Maître Adamas, fit-il en sortant de nul-part comme à son habitude. Souhaiteriez vous une escorte, ou un transport ? Jethro était un majordome de l'ancienne école, qui était toujours là où et quand on avait besoin de lui, il avait le don de se déplacer si rapidement et silencieusement qu'on ne savait jamais où il était, si bien qu'il donnait toujours l'impression de sortir du néant à chaque fois. Personnellement, je ne l'avais jamais vu autrement qu'immobile, droit comme un i, il se débrouillait toujours pour disparaître par les angles mort. Je le soupçonnait d'ailleurs de le faire exprès. Il aussi loin que je me souvienne, il avait toujours protégé la famille, et cette maison. - Un taxi me suffira, merci Jethro. - C'est un plaisir, jeune maître. Je vous l'appelle de suite. Rentrez bien. - Au revoir. Puis je partais attendre le taxi, me posant encore, comme toujours, tout un tas de questions sur cet étrange personnage. Au moins, ça m'allégeait un peu l'esprit...
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Mais aujourd'hui Adamas a attend son but. Avec l'aide d'un certain Altaïr, il a pu assassiner, de ses mains, son propre cousin, et ainsi préserver sa famille de cet espèce de larve qui devait en devenir le chef. Le meurtre en lui-même, préparer depuis longtemps, avait été maquillé et détourné pour faire croire à une attaque de la famille Aelia, avec qui la branche principale de la famille d'Adamas n'avait jamais pu s'entendre et entretenait jusqu'alors un relation de froide hostilité. Le chef de famille et père de Lane, n'avais pas hésité une seconde à lâcher ses molosse après les Aelia, determiné laver sa douleur et son humiliation dans le sang de ses ennemis...
Tout ce déroulait alors tel que le jeune homme l'avait orchestrer. Il avait même organisé, en remerciement de ses salissants quoique fiables services, la fuite d'Altaïr en lui faisant parvenir un billet en direction de l'Espagne, car il l'avait fait désigner comme l'assassin de son cousin, à la solde de Aelia.
Il avait enfin obtenu, de source sûre, que l'information que le père de feu Lane resterai, durant la bataille, dans sa chambre, pour interroger un dernier suspect... Adamas pensait donc que c'était sa meilleurs chance d'en finir avec le chef de famille, lui-même, de ses propre mains, mais là... il avait trouvé Zwei, l'assassin de LEUR famille, baignant dans le sang de sa cible, occupé à éviscérer méthodiquement un ancien ami de Lane. Adamas avait fait face à l'assassin, non, le prédateur, qui se léchait encore les doigts. Ce dernier n'avait prononcer que quelques mots avant de disparaître par la fenêtre :
"Ce n'était plus drôle..."
Pendant ce temps, la bataille des famille battait son plein, mais ceux d'Aelia étaient sur leur propre terrain, et ils finirent simplement par gagné, humiliant et décimant la plus grande partie de la famille. Adamas restait alors la dernière autorité. En cela, il avait gagné. Mais qu'est-ce qu'un Roi dans le palais des courant d'air, juché sur un trône fait des cadavre des siens ? En cela, il avait perdu...
Avant que lui aussi ne soit pris lors de représailles, il avait alors fuit. Il était parti vers la patrie d'origine de sa mère. Dans une branche où son ascendance trouverais donc encore suffisamment de poids pour lui permettre de se refaire. A Carthagène, en Espagne... | |
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