Les lycchéniens
Race humanoïde intelligente de champignon. Leur sang est ambré, leur peau assez pale. Il possède des caractéristiques de leurs deux parents, qui peuvent ressembler à n’importe quelle race de champignon. Ils portent tous sur la tête une coiffe, comme les champignons, sont de taille variable.
Retirer la coiffe d’un lycchénien est une salissure terrible à l’honneur. Une fois retirée, la coiffe repousse lentement, et ne tombe jamais d’elle-même. Les guerrier lycchéniens ont souvent une coiffe très courte ou très abîmée. Cela ne fait pas vraiment mal, mais c’est considéré comme disgracieux. Ils ont une culture qui rappelle celle des samouraïs.
Cette coiffe, en plus de remplir un rôle esthétique permet aussi la perpétuation de l’espèce. En effet, c'est cette dernière qui contient les spores de chaque individu qui permettront de donner naissance à de plus jeunes. D'ailleurs, lorsqu'un guerrier souhaite perpétrer son héritage génétique (faire des gamins quoi), ce dernier peut choisir de prendre un moment sa retraire afin de laisser à sa coiffe le temps de se régénérer pleinement pour optimiser la qualité de ses spores et ainsi, ses chances de laisser des descendants.
Ils ont un sens du toucher et un odorat très très développé. Cela leur permet de sentir jusqu’aux vibrations dans le sol créer qu’une personne pourrait générer lors d’un déplacement. Leur odorat beaucoup plus sensible leur permet de décortiquer un effluve bien plus facilement qu’un humain ne le ferait.
En revanche leur ouïe et vision sont assez réduites. Ils ont beaucoup de mal à suivre les mouvements rapide à cause de leur mauvaise vue, en revanche, ils voient assez bien un objet fixe. Leurs oreilles rudimentaires ne captent pas forcément correctement tous les sons mais suffisent en général à échanger verbalement avec quiconque partageant une langue en commun avec eux. Inutile en revanche de leur chuchoté quoi que ce soit à plus d’un mètre, ils n’entendront tout simplement rien.
D’ailleurs, ces individus ont justement leur propre système pour échanger des informations discrètement. C’est à l’aide de spores et de phéromones que leur coiffe leur permet de sécréter, et que leur odorat peut capter qu’ils peuvent échanger informations et émotions…
A cause de cela, leurs combats se passent bien souvent sous forme d’assaut se résumant à un ou quelques coups, car ils auront bien du mal à suivre un combat contre une cible bougeant sans cesse. Leurs meilleurs combattants maîtrisent à la perfection l’art du dégainage. Dans cet optique leurs lames sont tranchantes comme des rasoirs.
Lors de sa mort, un lycchénien relâchera d’un coup l’ensemble des spores que contenait sa coiffe, ce qui peut parfois donner lieu à de magnifiques scènes selon le type de la victime. Mais certains préfèrent éviter ce genre de débordement et relâchent alors une pluie continue de spores lors de leur préparation au combat afin de prévenir cela si jamais ils devaient en mourir. Ensuite, selon si le combattant a laissé des instructions, ses spores peuvent être récupérer, mis en pot, dispersés où brulés, en revanche, le corps du défunt est, lui, toujours laissé à l’endroit de sa mort, afin que sa dépouille nourrisse la terre qui l’avait nourrit jusque-là. Empêche ce dernier honneur est un grave manquement aux règles de bienséance et à l’honneur, et constitue un acte de profanation qualifié, pouvant mener à la peine de mort (d’ailleurs le corps du condamné retournera lui aussi à la terre en guise de compensation).
Un individu ayant survécu jusque-là, et réussit à procréer, aura donc mélangé ses spores à ceux d’un autre individu. Il n’y a pas de sexe réellement prédéfini comme chez les animaux, mais plutôt des tendances d’affinité entre différentes personnes, qui auront bien souvent une incidence sur la fertilité d’un couple. Lorsqu’un enfant nait du florilège de spores, il sera tout d’abord fixé au sol et pourra se nourrir des autres champignons, normaux eux, pour assurer sa subsistance dans un premier temps. Puis, une fois qu’il aura atteint une maturité suffisante pour se déraciner de lui-même et quitter le miscellium nourricier, il pourra commencer à évoluer parmi ses paires. A ce moment de la vie, ses parents peuvent soit décider de l’éduquer eux même, soit de le laisser aux soins d’autres parents qu’ils considèrent mieux qualifié, soit à la communauté entière. Dans ce dernier cas, l’enfant est alors élevé par tous ceux qui estiment qu’il est de leur devoir de le faire. Ces enfants deviennent en général des individus très sociable, habile lors de discutions et débats, aussi bien en société, en tant que courtisans ou émissaires.