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 Fic : J'ai jamais tué de dragons, moi !

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Mangetsu
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MessageSujet: Fic : J'ai jamais tué de dragons, moi !   Fic : J'ai jamais tué de dragons, moi ! EmptySam 27 Aoû - 22:23

Avant-propos : Cette fic est majoritairement inspiré d'une chanson que vous reconnaîtrez peut-être, si ce n'est pas le cas, et bien, vous êtes un triste sir, ce qui est, disons-le franchement, toujours mieux qu'un imbécile heureux. Mais bon, nous ne sommes pas ici pour discuter du bien fondé de la bêtise humaine face au cynisme méprisant, mais plutôt de l'aventure que cet homme a à conter :


ÉPOPÉE PREMIERE



Je suis vraiment mal, là. Pommé entre la charge du bataillon de spadassins d’un côté, et l’assaut de la troupe de soldats de l’autre. Je prends quand-même une seconde pour essayer de me rappeler ce que je peux bien foutre ici…

Ah oui, ça y est. En même temps ça fait pas si longtemps. ‘fin bon.
J’avais réussi à me lever à une heure descente aujourd’hui. Alors j’étais parti faire un tour après avoir balancé un bon coup de pied dans le coq (comme si j’allais laisser les autres dormir alors que MOI j’étais réveillé, c’aurai été le monde à l’envers). Puis je m’étais dirigé vers notre autel afin d’y adresser quelques menues prières, pour faire des bonnes récoltes, même si celles des champs n’étaient pas celles que j’avais en tête, mais bon, on va pas chipoter, hein ?

Puis je m’en étais allé voir dans la forêt si mes pièges de fortune avait, par un heureux hasard, porté leur fruits. C’était, quelques semaines plus tôt, ma mère qui m’avait jeté dehors, à grand coup de sabot dans l’arrière train, en me proposant avec une insistance pas forcément discrète, d’aller traîner ma paresse dans la forêt si je n’avais que ça à faire. J’avais alors pris mon mal en patience et installé un ou deux pièges sous de grosses racines dans l’espoir d’attraper un truc plus gros qu’un écureuil.


Mais ce matin, je compris rapidement que quelque-chose n’allait pas. Des bruits qui me rendaient presque paranoïaque, il n’y avait trace. Pas même un gasouillit, pas une course de petit animal dans les branches. Cela aussi, ça pouvait rendre paranoïaque. Mais bon, je vérifiais mes pièges sur le qui-vive, et, constatant sans surprise leur béante vacuité, je rebroussais chemin, pas plus rassuré.
Lorsque j’atteignais le village, quelques fermiers rapportaient leur lait quotidien pour le vendre sur la place. Le village était déjà un peu mieux éveillé, des gens s’activaient de partout dans pendant que le soleil finissait de se lever. A cette heure-ci, je devrais encore dormir à point fermé. Ce qui en surpris d’ailleurs plus d’un, que je tentai de ne pas prendre mal.

Esquivant mes connaissances les plus proches et leur inévitables remarques, je me rendais du côté de la porcherie, me guidant plus à l’odeur qu’à la vue. Arrivé près de l’origine de la puanteur, je jetais un œil aux bêtes grotesque qui remplissait l’enclot de leur stupidité. Comment une bestiole aussi moche peut-elle être aussi bonne une fois cuisinée ? Enfin, le fromage ça sent les pieds mais c’est pas si mauvais non-plus… Mouais, bon, pas super convaincu, mais on fera avec hein ? D’ailleurs, se frayant difficilement un chemin au-dessus de la puanteur ambiante, une odeur de grillé me chatouilla le nez, me mettant l’eau à la bouche.


Tandis que je revenais à mes sens, quelques bruits, que je reconnu comme des hurlements me parvinrent bientôt. Je n’eus que le temps de me retourner pour voir le village brûler. Quelqu’un qui passait par là, tout essoufflé me hurla que le village était attaqué, qu’il fallait fuir. Mon sang de bon à rien chevronné ne fit qu’un tour : je pris courageusement mes jambes à mon cou, fuyant par le chemin le plus rapide. C’est-à-dire à travers l’enclos que je regardais tantôt.

Ma grande agilité me permis d’enjamber la barrière d’un bond en m’étalant de tout mon long dans la boue. Puis une des sales bêtes ne trouva pas meilleurs idée que de s’allonger contre moi… enfin "contre moi"… Quand la saloperie fait 150 kg de graisse, ça peut déborder, de 80kg, sur moi. BON D’ACCORD, elle s’était juste couchée sur moi ! Oui, j’étouffais. Je n’ai aucune idée de combien de temps j’ai pu passer dans (sous) cet enfer. Je remarquais d’ailleurs que la boue sentait plus l’étron écrasé que la terre battue. Tandis que je concentrais tous mes effort à respirer, je perdis la notion du temps, et ne faisait plus attention à ce qui m’entourait…
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MessageSujet: Re: Fic : J'ai jamais tué de dragons, moi !   Fic : J'ai jamais tué de dragons, moi ! EmptyJeu 20 Oct - 12:17

Le silence s’était fait lorsque mes sens me revinrent. Je ne sentais plus que le mouvement des bêtes autour de moi. De la boue, je n’avais plus sensation, que ce soit de l’odeur ou du contact, ce qui n’était pas forcément rassurant. Je restais un instant immobile, bougeant le moins possible en tournant lentement la tête. Mes oreilles encombrées de boue ne perçurent pas d’autres sons que ceux de l’enclos. Alors je me relevais en glissant dans la boue, plusieurs fois. Autour de moins, n’étaient plus que ruines fumantes et cadavres tièdes. Les pillards n’avaient rien laissé en état, et j’avais eu de la chance qu’ils ne décident pas d’emmener les cochons aussi…

L’attaque avait été rapide, et violente visiblement. J’écartais de suite l’idée de me rendre chez moi, je n’avais plus de « chez moi », et ce qui avait été ma maison n’était surement plus qu’une ruine aspergée de sang.

Tandis que les sensations revenaient dans mes membres engourdis, je ramassais quelques affaires dans les cahutes les moins morbides sans regarder les rares visages encore en état. Je vomi, deux fois aussi. L’odeur du sang était omniprésente, et j’avais l’impression d’être dans l’atelier d’un forgeron, bien que je n’y sois jamais passé. 

Bizarrement, la maison du boucher était justement l’une des moins puantes à mon nez, surement à cause du sel qu’il utilisait en grande quantité pour conserver sa viande. Je vomi de nouveau en voyant les boyasses qui jonchaient le sol. Puis croquais dans un saucisson, histoire de me calmer, ce qui n’arrangea pas vraiment mon cas. L’ail, c’est pas bon. Mais le saucisson, c’est si bon. Que faire ? Bon, je décidais que j’allais aimer l’ail à partir de maintenant. Mais c’est vraiment pas bon ! Enfin, j’errais encore un peu dans le village, désoeuvré, hésitant à faire quoi que ce soit.

Puis je partis vers le Nord, bien décidé à oublier…
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